Toutes les informations concernant La Faune terrestre de l'île de La Guadeloupe continentale

Appelée tortue charbonnière et localement « molokoï », elle est originaire du Brésil. Celles répertoriées en Guadeloupe peuvent mesurer jusqu’à 40 cm et peser près de 5 kg ! Très souvent dissimulées, vous pourrez cependant les croiser avec les premiers rayons de soleil, lors de leur promenade matinale.

Les Bernard l’Hermite sont si présents dans les zones tropicales que de nouvelles espèces sont découvertes chaque année! Ce petit crustacé, sans domicile fixe et à l ’abdomen tout mou doit absolument se protéger… alors il élit domicile dans les coquilles vides. C’est de là que vient son nom créole « Soudars » qui fait référence à une personne sans domicile.

Le récit du Père Labat, au XVII° siècle, témoigne de la présence, dans les îles caribéennes, d'une activité apicole, bien avant l'époque coloniale. La tradition de l’apiculture est donc bien ancrée et se poursuit encore aujourd’hui. A l’origine, les abeilles étaient plus petites et plus brunes que celles que l’on trouve par exemple en Europe. Leur miel est toujours liquide et ne fige jamais. Il est de couleur d'ambre et de la consistance de l'huile d'olive, extrêmement doux et agréable.

Les cabris sont en fait des chèvres. Il y en a beaucoup dans la Caraïbe Appartenant en général à des locaux, certains sont devenus sauvages et on les aperçoit souvent sur les mornes où ils paissent en toute tranquillité. Autant dire qu’ils font partie du paysage ! 

Très souvent appelé « Mabouya » ce petit lézard a une apparence peu attrayante ! Sa couleur variant selon la luminosité peut aller du translucide au gris. On le retrouve souvent à la tombée de la nuit, au plafond d’où il guette les insectes. Bien que « Mabouya » signifie «esprit malfaisant» en langage Caraïbe, certains disent qu’il porte bonheur. À vous de choisir !

Vous l’aurez deviné, nombreux sont les insectes en zone tropicale. Nous en avons déjà évoqués quelques-uns, et les nommer tous serait peine perdue ! Alors rappelons plutôt ce qu’il convient de faire pour se protéger quand cela est nécessaire. Une règle d’or : Ne jamais laisser croupir l’eau, véritable lieu de reproduction des moustiques. Pensez également à mettre régulièrement une crème protectrice et à compléter par d’autres produits largement disponibles sur l’île. Et bien sûr pour éviter la prolifération des insectes rampants, conservez les aliments en lieu sûr. 

L’Anoli est un petit lézard, de couleur verte et pouvant mesurer autour de 13 cm, que vous pourrez voir partout, et surtout dans les maisons ! Mais n’ayez crainte, il est tout à fait inoffensif et bien utile pour nettoyer la maison des moustiques et autres insectes! Il possède cependant une particularité très étonnante : Il peut décider de se débarrasser de sa queue à n’importe quel moment ! Une bien belle astuce pour se libérer de certains agresseurs ! Bien sûr cette dernière repoussera mais un peu plus petite !

L’ « Iguana Delicatissima », autrement appelé Iguane des Petites Antilles est une espèce protégée depuis 1989. Cette espèce endémique a déjà disparu de 7 îles voisines et  est de plus en plus menacée depuis l’apparition de son congénère, l’Iguane vert. Animal à l’allure préhistorique, vous pourrez l’apercevoir dans les jardins, mais gare à sa queue ! Bien qu’inoffensif, un coup de queue malencontreux pourrait faire bien du mal !

Les Piérides du Tapier ne sont autres que ces petits papillons que vous apercevrez par centaines virevolter pour se poser délicatement sur les arbres de l’île. Un spectacle digne des contes de fées et qui donne l’impression que les arbres sont fleuris.