Toutes les informations concernant Fruits de l'île de La Guadeloupe continentale

Abricot Pays

Présent du nord de l’Amérique du Sud jusqu’aux Antilles, cet arbre est aussi appelé Abricotier de Saint Domingue. Il peut mesurer jusqu’à 20m de hauteur. Son fruit peut atteindre de 10 à 20 cm de diamètre et peser jusqu’à 4 kg. Il tient son nom de sa pulpe dont la couleur et l’odeur rappellent l’abricot européen, sans autre ressemblance à relever. Il se déguste bien mûr et sert par exemple à la fabrication de confitures très prisées par les locaux. Attention tout de même à la peau qui doit être retirée.

Ananas

Ananas comosus L. Merril

Ce fruit juteux est excellent pour nos os, notre circulation sanguine et notre digestion. Il est aussi réputé pour lutter contre la grippe, les infections et surtout les cancers! 
Sa culture aurait débuté ici en 1853 et rapidement remplacé le coton au plan économique. Son commerce a connu son apogée au début du 20e siècle avec l'exportation intensive vers l'Amérique du Nord.
L'ananas fait actuellement l'objet d'une replantation dans les jardins. 

Avocat

Persea americana L.

Ce fruit, originaire d’Amérique Centrale tient son nom de l’aztèque « ahuacatl » qui veut dire « testicules » ! Il en existe de nombreuses variétés et leur pulpe crémeuse ainsi que leur saveur unique en font un régal pour le palais. On l’utilise également pour préparer le « féroce de morue », plat typique composé d’avocat, de farine de manioc et de morue. Les gens de la campagne cultivaient les avocats qu'ils vendaient à Gustavia une fois par semaine. Il était servi avec le café d'Zèpiant' au petit-déjeuner.

Banane

Musa acuminata x paradisiaca

Première plante alimentaire cultivée par l’homme, le bananier produit l’un des fruits les plus appréciés au monde. Gourmande et généreuse, la banane prodigue bienfaits et énergie. Riche en glucides, fibres et vitamines, elle apporte une bonne dose d’énergie au quotidien. Nature, poêlée, flambée, bouillie ou en gratin, elle accompagne vos repas ou encas de façons surprenantes. Près de 1500 variétés sont regroupées en 3 groupes (dessert, à cuire ou à bière). Tout un monde délicieux à découvrir et déguster ! 

Carambole

Sa jolie forme étoilée, une fois découpée, en fait depuis longtemps un élément décoratif pour les assiettes et les pâtisseries. Mais elle est également délicieuse à consommer crue, en jus ou sous forme de compote ou de confiture. Faible en calories, il apporte vitamines A et C et est riche en magnésium et en calcium. 

Cerise des antilles

Malpighia glabra L.

L'acérolier est un arbrisseau touffu qui mesure de 2 à 6 mètres. Il porte des feuilles ovales et sa petite fleur rose violacée donne une cerise lisse d’un rouge éclatant. Elle renferme une pulpe jaune, molle, très juteuse de saveur aigrelette. Elle cache 3 noyaux triangulaires. Très périssable, elle se mange aussitôt cueillie. En jus, compote, gelée et punch, sa saveur s'adoucit avec le sucre. 
En Amérique centrale, elle serait utilisée en médecine pour ses effets renforçant. L’Acérola permettrait de lutter contre certaines épidémies dont la grippe et la gastro-entérite. Elle renforcerait les défenses immunitaires du corps humain et serait très efficace contre le stress, la fatigue et le surmenage.
Pour les européens, l’Acérola est utilisé principalement comme complément alimentaire pour son taux de vitamine C très élevé. Il faut savoir que ce fruit fait partie de ceux les plus acides et donc les plus chargés en vitamines. En comparaison, 100g d’orange apporterait 160% de nos besoins quotidiens en vitamine C contre 2600% pour l’Acérola. Certains cosmétiques y ont aujourd’hui recours pour ses vertus antioxydantes. Par ailleurs, la vitamine C contenue dans cette cerise permet la formation du collagène. La peau est alors tonifiée et plus élastique. 

Citron pays

Citrus aurantifolia

L’origine du citron-pays est incertaine. Les Espagnols l’ont introduit aux Antilles dès la colonisation. Ce petit arbre de 3 à 5 m de haut possède des épines courtes et acérées, des feuilles elliptiques crénelées et de petites fleurs blanches à l’odeur suave. Le fruit est rond, avec une peau fine verte devenant jaune à maturité. Le jus du citron est très acide. Ingrédient indispensable de la cuisine créole, vous pouvez l’apprécier également en  jus, dans  la pâtisserie et pour le fameux «  Ti punch ». 
Les feuilles du citronnier sont utilisées en tisane et grog contre la grippe.
Aux Antilles, on les cultive dans les jardins pour sa propre consommation. Ils sont plus petits et plus dorés que ceux que l’on trouve dans le commerce. 

Corossol

Annona muricata L.

Présent dans toute la Caraïbe dès le XVIIe siècle, son nom provient de l’île de Curaçao, alors appelée Curasso ou Corossol. Sucrée et acidulée à la fois, sa chair blanche est souvent utilisée en sorbet, ou tout simplement en dessert. Son goût unique et la texture de sa chair en font un fruit très apprécié par la population locale. Les jeunes corossols bouillis accompagnent parfaitement le poisson, à l'image du fruit à pain. Alors, laissez-vous tenter, vous ne le regretterez pas. 

Courbaril

Hymenea courbaril L.

La pulpe farineuse sucrée qui entoure la graine est comestible.
C'est une espèce en voie de disparition.

Figue de Barbarie

Fruit d'un cactus, elle a une saveur subtile, douce et légèrement sucrée. De couleur jaune orangée à maturité, la figue de Barbarie s’accorde avec le sucré et le salé.  Elle apporte de la vitamine C, des minéraux et oligo-éléments et beaucoup de fibres. Antioxydante, ses vertus sont nombreuses. 

Fruit de la Passion

Passiflora edulis
Maracoudja


Originaire de l’Amérique du Sud, cette passiflore ressemble à de superbes lianes. Son fruit plus ou moins rond peut mesurer de 4 à 8 cm de diamètre et renferme une pulpe juteuse et gélatineuse pleine de petites graines tout à fait comestibles. Il en existe plusieurs espèces et chacune d’elles offre une saveur particulière. Crue, en jus, confite, dans le punch ou en confiture, c’est une véritable passion !

Goyave

Psidium guajava L.

Qui ne connaît pas ce petit fruit à la pulpe sucrée et à la haute teneur en vitamine C ? Tirant son nom du mot arawak « gayaba », et introduite très tôt aux Antilles par les Amérindiens, on la retrouve aussi bien dans les confitures, dans les célèbres « pâtés aux goyaves », les punchs, les sirops, les jus ou tout simplement telle quelle. Certains la préfèreront bien sucrée, d’autre légèrement acidulée, dans les deux cas, c’est un délice. 
Recommandée en cas de diarrhées, elle est efficace aussi pour faire baisser la tension.

Grenade

Punica granatum L.

Ce petit arbuste a fait le tour du monde ! De l’Iran à l’Asie, en passant par l’Afrique, le grenadier apparaît aux Antilles avec la colonisation. Son fruit, à la peau étonnamment dure, abrite une pulpe sucrée et une multitude de petites graines. Très désaltérante, la grenade peut se consommer en jus, ou  telle quelle. Il est d’ailleurs inutile d’essayer d’ôter les graines car elles sont parfaitement comestibles.

Groseille

Hibiscus sabdariffa L.

Ce fruit particulièrement délicat a totalement disparue à Saint-Barth. Il est réputé pour être peu calorique. Efficace laxatif qui contrôle le transit et ainsi aide à la digestion.

Icaque

Chrysobalanus iaco L.

Cet arbre, l’icaquier, est en fait un arbuste à valeur ornementale, pouvant atteindre 4 m de haut. Ses petites fleurs blanches donnent naissance à des fruits de la forme d’une petite prune à la peau blanche, rosée ou pourprée selon les variétés. 
L’icaque est un fruit comestible à la chair blanche qui, à maturité, peut être vert, pourpre ou jaunâtre. La pulpe est farineuse et de saveur douce à fade voire astringente. Elle adhère à un gros noyau ovale et ridé. L’icaque se consomme cru ou confit dans du sucre. 
Du fait de ses propriétés astringentes, l’icaque possède des valeurs thérapeutiques et peut notamment aider à combattre les diarrhées. Quelques pieds à l'état sauvage dans le quartier de Dévet. Espèce menacé de disparition.

Mangue

Mangifera indica L.

C’est au XVIIIe siècle que la mangue fait son apparition aux Antilles. Cultivée en Inde depuis plus de 4000 ans, elle tire son nom du mot Tamoul « man-kay » et existe en de très nombreuses variétés. Vous en trouverez plusieurs sur l’île comme par exemple, la « mangue Julie » connue pour sa chair  délicieuse et sans fibre, ou  la «  mangue pomme », plus ronde et peu fibreuse. Que ce soit telle quelle,  en jus, ou même en vinaigrette lorsqu’elle est encore verte, elle fait l’unanimité !

Noix de Coco

Cocos nucifera L.

Bien que ses origines demeurent assez mystérieuses on sait que c’est  autour du XVIe siècle que le cocotier fit son apparition aux Antilles. Son fruit, la noix, contient « l’eau de coco », une boisson très populaire localement, qui devient une crème également très convoitée. Et enfin, le « coco sec », dont l’utilisation sert essentiellement à la confection de  toutes sortes de desserts. 

Papaye

Carica papaya L.

Quel arbre étrange que le papayer ! Un tronc droit s’élançant vers le ciel, couronné par  de larges feuilles et sur lequel pousse directement son fruit. La papaye, à la chair orangée et aux petites graines noires, se déguste avec un peu de citron mais aussi verte, en salade, ou cuite en accompagnement. Reconnue pour sa teneur en vitamine C, elle est idéale pour se refaire une santé ! 

Pomme Cannelle

Annona squamosa L.

Originaire d’Amérique du Sud tropicale, la pomme cannelle est également présente aux Petite et Grandes Antilles. Elle apprécie les climats chauds, secs et les sols drainant. C’est un petit arbre de 3 à 6 mètres de haut. Ses feuilles sont de couleur vert terne. Sa fleur charnue et jaunâtre donne naissance à un fruit globuleux à la forme d’une pomme de pin refermée.
La pomme cannelle se compose de protubérances écailleuses que l'on écarte aisément quand le fruit est mûr. On découvre alors une pulpe planche parsemée de nombreuses petites graines noires luisantes aux propriétés insecticides. Sa chair tendre, délicate et très sucrée dégage un parfum de cannelle. C'est un fruit de bouche par excellence. Il sert aussi à la confection de délicieux jus et sorbets.
Très délicat en bouche, la texture et le goût se rapproche du litchi. Bonne dégustation !

Pomme et Noix de Cajou

Anacardium occidentale L.

C’est du nord-est du Brésil que nous vient cet arbre aux feuilles allant parfois jusqu’à toucher le sol. Son fruit n’est en réalité pas le vrai fruit. Il ressemble à une poire de couleur jaune ou rouge, et sa pulpe très désaltérante, à la fois douce et amère, peut se consommer tel quel ou en sirop. Certains le consomment même confits. Le vrai fruit est en fait la noix de cajou que l’on doit retirer de sa coque et chauffer avant sa consommation. Moulue, elle servait à faire du chocolat.

Pomme Malacca

Le Malacca apparaît aux Petites Antilles dès le XIXe siècle. Très colorées, ses fleurs ne peuvent qu’attirer le regard. Et il en est de même pour son fruit qui, de couleur rouge vif, ressemble à des petites poires. Délicieux tel quel, sa chair est particulièrement croquante et très désaltérante. 61

Pomme surelle

Phyllanthus acidus L.

Trop acide à l'état pur, ce fruit se déguste en conserve, confit, cuit ou en punch ... La pomme surelle est reconnue pour faire baisser la fièvre.

Pomme surette

Ziziphus mauritianu Lam

Le fruit est comestible. Il est également utilisé dans la fabrication de rhum punch.
Le pied de la pomme surette exhale une forte odeur qui tend à la faire disparaître des jardins.


Quénette

Melicoccus bijgatus 

Aux Antilles depuis le XIXe siècle, le kennetier est impressionnant par sa taille. Pouvant atteindre 25m de haut, il offre un petit fruit arrondi, à la pulpe juteuse dont les enfants raffolent ! Mais la quénette fait également le plaisir des grands, savourée telle quelle, ou en sirop avec du rhum. Et avec elle rien ne se perd car le noyau peut  même être grillé ! 

Raisins des bords de mer

Coccoloba uvifera L.

Ce petit arbre rustique serait natif d’une zone allant du Nord de l’Amérique du Sud aux rivages de l’Amérique centrale (côté atlantique) en passant par les Antilles. Il résiste bien aux embruns et s’adapte aux sols sableux et rocailleux du littoral. Vous pourrez le découvrir à la plage de Grand fond dont le climat très iodé lui convient parfaitement. Ses belles feuilles, amples, coriaces et presque circulaires possèdent des nervures rougeâtres saillantes. D’un beau vert luisant, les feuilles jaunissent puis rougissent avant de tomber. 
Le fruit a la taille d’un petit grain de raisin vert devenant pourpre à maturité. Il renferme un gros noyau dur. La pulpe, à la saveur acidulée, s’apprécie sur place à la plage ou en punch macéré aux fruits. Le jus fermenté donne un vin apprécié. 

Sapotille

Manikara zapota L.

Natif des régions chaudes et humides d’Amérique Centrale et du sud du Mexique, le sapotillier est également présent dans les Antilles. L’arbre entier contient un latex blanc. De ce latex, connu des Mayas qui l’utilisaient en gomme à mâcher, on a longtemps extrait le chicle, base de la fabrication du chewing-gum.
Le fruit brun globuleux à ovale doit être dégusté bien mure sinon le latex colle aux lèvres ! La pulpe, jaune brun pâle à brun verdâtre, est fondante, juteuse, très sucrée et parfumée. Elle contient 1 à 6 graines noires allongées. Une sapotille pèse entre 75 et 120 g en moyenne. Sa peau fine est dorée, cannelle ou rouille, et sa chair granuleuse couleur miel. Le fruit, de la taille d’un kiwi, contient un à douze noyaux noirs.
Goutez sa chair fondante. Sa saveur caramélisée évoque le jasmin et la vanille. Très concentrée en sucre, elle fournit une quantité importante de fibres et de potassium. Un fruit trop rare sur nos étals, mais à goûter impérativement pour profiter de tous ses bienfaits.

Tamarin

Tamarindus indica L.

Originaire d’Afrique, on retrouve le tamarinier le long des plages de sable volcanique. C’est sa gousse brune et bosselée qui abrite les tamarins, ces graines dont la pulpe sucrée se consomme crue et sous toutes les formes. On les retrouve en jus, confits, glacés ou dans les punchs. Certains préfèrent les savourer sitôt retirés de la gousse, en dessert ou comme petit encas pendant la journée. 
La pulpe consommée à jeun le matin possède des propriétés laxatives.